Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 17h40, un feu se déclare sur 1 200 m³ de déchets de bois broyés, de mousses et de cartons dans un entrepôt de 1 300 m² d’un centre de tri. Le personnel utilise les RIA pour commencer à éteindre l’incendie. L’exploitant ne possédant pas de protection respiratoire pour ses salariés, récupère des masques à cartouches sur un site voisin. Le bâtiment est condamné électriquement et la vanne de barrage de rétention des eaux est fermée. Les pompiers arrosent les déchets avec 2 lances et mettent en place un réseau de mesures dans l’air autour du bâtiment. L’exploitant retire le combustible avec une chargeuse et place les déchets dans des alvéoles extérieures pour les noyer. Le sinistre est maîtrisé vers 21h35. Les secours poursuivent l’extinction des foyers résiduels. Vers 0h15, les foyers principaux sont éteints. Une société extérieure assure une surveillance de 20 h à 5 h. Le lendemain, les pompiers réalisent le déblai et l’extinction avec les moyens de l’entreprise. Les eaux d’extinction sont analysées pour statuer sur le traitement nécessaire.

Les 250 t de déchets arrosés, non commercialisables, sont transférées dans un centre d’enfouissement. Les mesures dans l’air ne détectent pas la présence de polluants sensibles (HCN, HCL) au vu de la présence de mousse. 

Le retour d’expérience de l’exploitant laisse supposer qu’un point chaud est apparu dans la matière.

L’exploitant réorganise son site pour assurer une continuité de service. Il analyse, identifie et met en place des moyens de protection adaptés en matière de protection respiratoire pour les salariés. Les systèmes d’alarme incendie sont également analysées avec le prestataire pour s’assurer de la performance des installations.