Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 7h30, un feu se déclare dans un entrepôt de 1 000 m² au sein d’une usine spécialisée dans la fabrication de petits véhicules utilitaires électriques. Le bâtiment contient des véhicules légers, des batteries électriques de technologie acide/plomb), des bouteilles de gaz et des bouteilles d’acétylène. L’établissement n’est pas une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE).

Un important dégagement de fumées s’élève dans le ciel. Les pompiers sont appelés par les salariés à leur arrivée sur site. Les secours limitent, sans la couper, la circulation sur la route départementale voisine. Les pompiers mettent en sécurité 13 véhicules neufs stockés le long du bâtiment. Malgré des difficultés d’alimentation en eau, ils éteignent l’incendie à l’aide de 3 lances dont une sur échelle. Une rétention est mise en place pour collecter les eaux d’extinction. Des contrôles de points chauds sont réalisés à l’aide d’un drone. La cellule d’appui aux situations d’urgence (CASU) de l’institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) est sollicitée par la DREAL afin d’apprécier les concentrations des fumées en fonction de la distance au foyer.

Les quantités de batteries prises dans l’incendie se répartissent ainsi :

  • 1 tonne de batteries neuves plomb gel ;
  • 1 tonne de batteries usagées plomb gel ;
  • 720 kg de batteries lithium fer phosphate ;
  • 400 kg batteries lithium manganèse cobalt ;
  • 800 kg de batteries plomb à remplissage acide.

Le bâtiment est détruit et 10 employés sont en chômage technique. Les analyses de l’air réalisée révèlent l’absence de risque sanitaire. Les autorités recommandent, par mesure de précaution, à tous les habitants dans un rayon de 3 km de laver les surfaces à grande eau et d’éplucher et laver les légumes du jardin, à l’eau claire. Selon les pompiers, le feu aurait couvé durant la nuit.