Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 14h30 un dimanche, un feu se déclare sur 1 000 m² dans un bâtiment (structure et bardage métalliques) de 10 000 m² contenant du papier ainsi que de l’encre dans une imprimerie. Un important dégagement de fumée est observé. L’alerte est donnée par des riverains. La zone située autour de l’entreprise est évacuée, dont un magasin de bricolage. Le gaz et l’électricité sont coupés, les trappes de désenfumage sont actionnées. Une déviation est mise en place. Les pompiers mettent en place des boudins obturateurs  pour confiner le réseau d’évacuation des eaux pluviales. Vers 16h15, le feu est maîtrisé par les secours avec des lances branchées sur les bornes incendie de la zone et sur la réserve incendie du magasin voisin. 20 bidons et 20 l de soude sont évacués à la suite du risque d’effondrement de l’étage supérieur. Les eaux d’extinction sont pompées par une société spécialisée. Les pompiers mettent une surveillance du site pendant 24 h. Des prélèvements d’air sont effectués et permettent de détecter la présence de toluène, dioxyde de souffre et monoxyde de carbone. Une partie du toit, contenant de l’amiante est consumée et s’effondre. Quatre jours après le début du sinistre, le feu reprend sur des cartons compactés à plusieurs endroits simultanément. Des salariés sont placés en chômage technique. L’exploitant met en place un gardiennage du site par une société extérieure avec une ronde toutes les 30 min. Le sinistre est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. Les locaux sont nettoyés et désinfectés pour une reprise d’activité dans les 8 jours suivant le premier incendie.

Les investigations montrent que la cause de l’incendie a une forte probabilité d’être d’origine électrique et serait lié à l’échauffement d’une prise multiple à l’étage du bâtiment. Il est à noter que la dernière vérification des installations électrique a été effectuée 7 mois plus tôt. Des anomalies pouvant générer un risque incendie ou explosion ont été relevées à cette occasion.