Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors de sa ronde de nuit, un agent de surveillance d’une usine spécialisée dans la collecte, le tri et le regroupement de pneumatiques usagés constate que de la vapeur s’échappe qu’un tas de broyat de pneumatiques. Pensant qu’il s’agit d’un départ de feu, il alerte les pompiers. Sur place, le gérant déplace les broyats pour faciliter l’intervention des pompiers et qu’ils puissent prendre la température au centre du tas. Les secours confirment qu’il ne s’agit pas d’un départ de feu mais d’un dégagement de vapeur. Aucun moyen d’extinction n’est utilisé.

Le fait d’avoir déplacé les broyats engendre, 3 jours plus tard, un apport d’oxygène créant des petites flammes de 20 cm sur 30 cm sans risque de propagation. Le gérant étale les broyats pour faire baisser la température. Aucune intervention des pompiers n’est nécessaire. Le gérant met en place une surveillance pendant plusieurs jours pour vérifier l’absence d’échauffement.

Une forte humidité conjuguée à un stockage prolongé de ce broyat de très petite dimension (1 mm à 1 cm) est à l’origine de l’échauffement.

Une réunion d’information est organisée avec le personnel pour expliquer la façon de stocker ce type de broyat. Le stockage de ce format de produit a été exceptionnel. C’était la première fois depuis le début d’activité du broyage. Pour éviter que ce phénomène ne se reproduise en cas de nouveau stockage, l’exploitant prévoit que le stock de ce type de broyat ne puisse pas dépasser 60 t et 2 m de hauteur.

Lors de sa visite, l’inspection des installations classées ne constatent aucune non-conformité. Elle demande cependant à l’exploitant de vérifier les extincteurs et RIA de plus de 1 an.