Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 14h10, une émission de chlore se produit au niveau d’un compresseur d’une salle d’électrolyse dans une usine chimique. L’alerte gaz est déclenchée quelques minutes plus tard. Les 280 employés sont confinés, pendant 35 min. L’exploitant déclenche une cellule de crise. La concentration de chlore mesurée était au dessus de 20 ppm dans l’atelier, pendant 30 min.

La fuite a lieu lors de l’arrêt automatique de la salle d’électrolyse. Un dysfonctionnement de la vanne de régulation d’introduction du chlorure d’hydrogène (HCl) dans l’électrolyseur a entrainé un surplus d’acidification de la saumure et une production plus importante de chlore. Une surtension (augmentation de la résistance) est alors détectée par les sécurités, provoquant les arrêts de la salle et de la production de chlore. Les fluctuations de pression engendrées dans le compresseur lors de ces arrêts peuvent amener à dépasser la pression d’introduction d’azote au niveau des garnitures. Dans ces conditions, l’azote se charge en chlore et est évacué à l’atmosphère. Une régulation manuelle permet de limiter, voir d’éviter l’émission de chlore.

A la suite de l’événement, l’exploitant prévoit de modifier le compresseur pour corriger l’écart de pression entre l’azote introduite et la pression du chlore au niveau des garnitures, même lors des arrêts de salle. Cette modification est complétée par une aspiration des évents du compresseur dirigée vers la colonne de neutralisation du chlore.