Une pollution de l’ŒUF, avec mortalité aquatique et moussage, est détectée. Le rejet d’eau anormalement chargée en matière organique issu de la station d’épuration d’une malterie serait à l’origine du phénomène. Ces eaux conduisent à un appauvrissement temporaire de l’oxygène dans la rivière. Les rejets sont stoppés par la mise à l’arrêt de la production pendant 2 jours.

L’origine de l’évènement est une défaillance technique au niveau de l’usine de production ayant conduit à une rétention des eaux dans le procédé plus longue, entraînant des effluents plus chargés en matière organique. La station d’épuration du site n’était plus en capacité de traiter ce surplus de charge organique. L’analyse des risques n’identifiait pas cet impact sur la station d’épuration.

À la suite de cet accident, des contrôles complémentaires des effluents de production et des rejets au milieu naturel sont mis en place, des moyens complémentaires sont également mis en place pour assurer la disponibilité permanente du bassin de sécurité.