Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 8h45, lors de travaux, des étincelles viennent allumer l’évent de la conduite de refoulement de la vanne du cowper dans une cokerie. Les travaux, réalisés par un sous-traitant, consistent au meulage des soudures sur les raccords des nouvelles rambardes installées le long du chemin de roulement du pot cowper. L’alerte est donnée par l’entreprise sous-traitante. Les pompiers ferment la vanne, la flamme s’éteint. L’alimentation en gaz du cowper est consignée. Les employés contrôlent l’absence de gaz au droit des évents avant la reprise des travaux.

Les perturbations suivantes sont à l’origine de l’événement :

  • les travaux de meulage pour effectuer le remplacement des rambardes corrodées ont généré un point chaud ;
  • la consignation du cowper n’a pas été demandée par le donneur d’ordre ;
  • le risque d’émanation de gaz n’est pas identifié ;
  • le donneur d’ordre ne connaît pas l’ensemble des risques de la zone ;
  • les évents et les conduites ne sont pas contrôlés régulièrement : problèmes d’accessibilité.

Un permis de eu avait été établi, identifiant le risque de point chaud. Néanmoins, l’évent, dégradé et non visible, n’avait pas été identifié comme source potentielle de combustible.

A la suite de l’événement, l’exploitant met en place les actions correctives suivantes :

  • interdire les travaux par points chauds en zone cowper sans analyse des risques et consignation cowper et dégazage des conduites ;
  • réaliser une expertise des évents gaz cokerie ;
  • réaliser un état des lieux de l’ensemble des sources de fuites de gaz ;
  • diffuser une instruction de maintenance fixant les mesures de prévention pour tous travaux par points chauds ;
  • intégrer le plan de contrôle des évents dans le plan de maintenance des cowpers ;
  • diffuser le REX de cette situation dangereuse.

Deux incidents du même type se sont déjà produits lors de travaux par points chauds dans le secteur des cowpers.