Vers 18 h, un feu se déclare sur un bâtiment de 2 100 m² dans une entreprise qui fournit des services aux industriels dans le domaine des structures métalliques, de la chaudronnerie et des tuyauteries. Le bâtiment sinistré est un atelier de maintenance abritant du matériel de levage de grues, de l’huile, de la peinture, des solvants de nettoyage, des bouteilles d’acétylène. Un important panache de fumée est visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Un risque d’explosion existe en raison de la présence de postes Oxy-Acétylène et de pneumatiques. Les trappes de désenfumage sont ouvertes et les énergies sont coupées. Les pompiers mettent en aspiration 2 fourgons pompe ainsi qu’une motopompe dans la COMMERCE. Ils mettent en place 4 lances pour attaquer les foyers principaux, stopper la propagation par l’intérieur et celle à l’extérieur. En raison d’un muret de rétention dégradé favorisant une pollution par les eaux d’extinction, un barrage provisoire constitué de boudins absorbants est placé sur la rivière où des traces d’irisation sont visibles. Par la suite, un tapis de mousse est mis en place sur une réserve de fioul enterrée, 3 lances sont installées en appui du mur coupe-feu dont une alimentée en eau dopée. Deux explosions de postes oxy-acétylène impactent 3 pompiers. L’incendie est éteint vers 22h20. Une surveillance est maintenue jusqu’à l’absence de point chaud le lendemain vers 12h30.

La cellule de 500 m² est totalement détruite, elle renfermait 2 grues, un camion de servitude et un stockage de 600 l de gazole, 6 000 l d’huile hydraulique et différents solvants. Les 2 cellules de 800 m² chacune sont préservées. Les 2 prélèvements d’air ambiant au moyen de canisters ne mettent pas en évidence de dépassement de valeurs sanitaires de référence pour les polluants gazeux investigués. Les pompiers pompent les hydrocarbures présents sur la rivière.