Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 9h20, un membre du personnel détecte un départ de feu sur le talus d’un casier d’une installation de stockage de déchets non dangereux. Un camion se met en place sur le dôme du casier et déploie 3 lances incendie. En raison d’un fort vent, les pompiers sont appelés. L’incendie se propage sur le dôme, mais est maîtrisé par arrosage à 10h15. Vers 10h25, les vannes de captage de biogaz vers la centrale de valorisation sont fermées. Un 2ème foyer apparaît sur le talus sud sous la géomembrane de couverture du talus, la géomembrane est découpée et les déchets arrosés. A 13 h, un autre point chaud est recouvert de boue de concassage. A 13h30, les pompiers quittent le site, l’exploitant assure la surveillance et arrose en continu et en cas d’apparition de fumerolles. Malgré la surveillance renforcée de cette zone, 2 autres points chauds sont détectés sous la géomembrane dans les jours suivants. Ils sont situés sur des zones ayant fait l’objet d’incendie les semaines précédant le sinistre (ARIA 56605 et 56606).

Le volume de déchets concerné est estimé à 200 m³. Des dégâts matériels sont observés sur la géomembrane de 2 casiers, sur le géotextile de couverture, réseau de captage du biogaz et le réseau de récupération des lixiviats d’un casier.

L’incendie a pris sur un casier qui n’est plus exploité depuis plus de 4 mois. Une couverture provisoire avait été mise en place 4 mois plus tôt et les travaux relatifs à la couverture définitive étaient en cours. Aucun élément probant ne permet d’affirmer l’origine de l’incendie mais la présence de vents forts favorisant les départs de feu avec une meilleure oxygénation des éventuels points chauds résiduels est une hypothèse tout comme la présence de batteries au lithium pouvant avoir été réceptionnées au milieu des déchets d’encombrants.

L’exploitant engage les actions suivantes :

  • réalisation de la couverture définitive du casier ;
  • arrosage du talus avec les asperseurs maintenu ;
  • surveillance de la zone renforcée toute la semaine avec contrôle de température par caméra thermique ;
  • recouvrement des déchets par des matériaux inertes avant la pose de la géomembrane ;
  • stockage des refus d’encombrants sous forme broyée privilégié pour diminuer la présence d’oxygène dans les encombrants.