Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 6h30, le chauffeur d’un camion se rendant sur une installation de tri-mécano-biologique constate de la fumée en provenance de l’installation de stockage de déchets non dangereux voisine. Aucune flamme n’est visible. Le chauffeur appelle les secours. Un premier arrosage de 1 m³ est effectué sur la zone de 20 m² d’où proviennent les fumées. Un agent du site pousse des tranches successives de déchets, avec le compacteur, vers l’extérieur de la zone afin de trouver un éventuel foyer. Après avoir enlevé entre 50 cm et 1 m de déchets, aucun foyer n’est repéré. Les secours arrosent la zone et l’ensemble des déchets avec 3 m³ d’eau. A l’issue de l’arrosage, plus aucune fumée n’est visible. Les déchets sont remis en place puis compactés. De l’argile est ensuite déposée et étalée. Des rondes de surveillance sont réalisées les jours suivants. Une entreprise est mandatée 3 jours plus tard en doublon du compacteur du site pour compacter à nouveau la surface du casier et ainsi limiter au maximum l’entrée d’oxygène dans le casier de déchet. Puis le casier est recouvert de matériau inerte.

La fumée provenait d’un échauffement global des déchets sur cette zone. Cette partie du casier a été remodelée peu de temps avant l’événement. La pluie tombée 5 jours auparavant a permis de relancer fortement l’activité métabolique du casier qui avait ralenti avec la sécheresse de l’été. Il en a résulté un échauffement important sur cette zone ce qui a entraîné la production de fumée. Bien que la caméra thermique soit opérationnelle, celle-ci n’a pas envoyé d’alarme compte tenu de la température des déchets (<100°C).