Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 11h45, dans une usine chimique, un feu se déclare lors de travaux de soudure d’une plaque inox sur le montant de la porte palière d’un ascenseur. Une entreprise extérieure est en charge de l’entretien de cet équipement. Un point chaud généré par la soudure enflamme la mousse adhésive d’étanchéité de la porte de l’ascenseur. L’intervenant constate un dégagement de fumée au-dessus de la plaque inox. Il maîtrise l’incendie en quelques secondes avec un extincteur CO2 de 2 kg. Le personnel de l’usine met en place une surveillance par caméra thermique sur le lieu du départ de feu pendant 2 h, puis des rondes de surveillance durant 48 h. Vers 17 h, les pompiers sont appelés pour vérifier les lieux.

Une bande de mousse est brûlée sur 300 mm. L’exploitant remplace cette bande de mousse adhésive et l’extincteur.

Un permis de feu a été signé à 11 h entre le service maintenance du site et l’entreprise extérieure. Le service n’a pas connaissance de la présence de la mousse adhésive, au contact direct de la zone à souder. Cette mousse se situe dans la gaine de l’ascenseur, zone non accessible au personnel de l’usine et réservée au prestataire en charge l’entretien de l’ascenseur. Le risque d’inflammation de cette mousse n’est donc pas évalué dans le permis feu. Avant le début des travaux, la zone de travail et la position des extincteurs sont présentées à l’intervenant.

L’exploitant renforce la formation des personnes autorisées à délivrer un permis feu avec notamment, si la zone de travaux est méconnue, l’obligation de procéder à une inspection visuelle complète de la zone en intégrant tous les risques d’inflammation (projection, conduction…). La présentation de la zone d’intervention au prestataire et de la localisation des moyens d’extinction a facilité l’intervention de l’opérateur.