Dans une société gazière, le groupe motopompe incendie (GMPI) à sécurité positive démarre de manière intempestive et après plusieurs heures de fonctionnement vide la réserve incendie du site. A 19h40, la télésurveillance reçoit une alarme de détection fumée dans le local GMPI. La durée d’intervention pour la levée de doute est rallongée (plus de 1 h au lieu de 30 minutes) à cause du manque de personnel durant la période de confinement Covid-19. L’agent d’intervention constate de la fumée sortant du local à l’intérieur duquel le GMPI est en surchauffe. Vers 21h40, les pompiers coupent l’alimentation électrique du GMPI. Le site est ainsi mis en sécurité. Le GMPI est endommagé et une fenêtre du local est cassée. Les dommages matériels s’élèvent à 20 k€.

A la suite de l’événement, l’exploitant décide l’arrêt des opérations de transfert de gaz jusqu’à la fin du confinement lié à l’épidémie de Covid-19.

L’exploitant projette également :

• une réflexion sur l’ajout ou la modification de détections télésurveillées dans le local GMPI ;
• une réflexion pour rendre le circuit d’alerte en cas d’alarme du site plus réactif ;
• la limitation de la capacité du réservoir de gaz inflammable liquéfié pour passer sous le seuil des 35 t, avec mise en place de dispositifs pour empêcher le dépassement du seuil.