Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 10h30, des riverains d’un site de compostage observent une fumée blanche en provenance d’un stock de déchets verts broyés ainsi qu’une odeur de combustion. Ils contactent le maire qui se rend sur place avec le responsable du site. A 12 h, les pompiers arrivent ainsi qu’un conducteur d’engin de l’installation. Ce dernier déstocke la matière pendant que les secours refroidissent les déchets avec de l’eau. A 14h30, l’intervention est terminée. A 19h15, lors d’une inspection de surveillance, un opérateur constate une reprise du feu. Des conducteurs d’engin arrivent 20 minutes plus tard et maîtrisent l’incendie grâce au déstockage et au détrempage de la matière. Une rampe d’arrosage sur la zone à risques est mise en place et fonctionne toute la nuit.

Les causes de l’incendie sont liées aux faibles précipitations durant l’été. La matière était par conséquent très sèche. La reprise des précipitations a localement réactivée la dégradation de la matière organique provoquant une augmentation de la température. Un foyer s’est formé, attisé par les vents, conduisant à un départ de feu favorisé par la présence de matière sèches dans le tas de déchets. De plus la présence de grandes quantités de sacs papier utilisés en collecte constitue un facteur aggravant.

“Test de la poignée” : Un aliquote frais d’échantillon tamisé est prélevé à la main et écrasé dans le poing. Si l’eau sort entre les doigts, alors l’échantillon est trop mouillé. Si lorsqu’on ouvre le poing, l’échantillon tombe en morceaux, alors celui-ci est trop sec.

L’exploitant met en place un programme de surveillance de la matière ayant dépassé les 12 semaines de process avec un “test de la poignée” pour l’évaluation de l’humidité et une mesure de la température.