A 0h10, un feu se déclare au niveau d’un vapocraqueur sur un site pétrochimique. Le four s’apprêtant à être décocké n’était plus alimenté. Un opérateur, voyant des flammes au niveau du four, donne l’alerte. Les pompiers internes ferment la vanne de gaz en amont de l’incendie. La vanne est protégée par un rideau d’eau. L’incendie baisse notablement d’intensité mais persiste car il est aussi alimenté par une tuyauterie de naphta. La vanne d’alimentation en naphta est fermée. Le feu s’éteint de lui-même. L’incendie endommage les câbles électriques de la section four rendant impossible sa remise en service, mais aussi les câbles de contrôle-commande de l’ensemble des fours. L’exploitant arrête tous les fours de l’entreprise. Le vapocraqueur est à l’arrêt tout le mois de septembre. Les pertes d’exploitation sont estimées entre 300 000 € et 500 000 € par jour d’arrêt.

L’incendie est dû à une fuite de naphta sur un joint de bride. Le produit s’est enflammé au contact des brûleurs de la sole du four. Le feu de naphta alimenté sur le joint de bride a provoqué la détérioration d’équipements sur la ligne située à proximité, engendrant une fuite de gaz enflammée.