Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine d’engrais, un stockage cryogénique de 15 000 t d’ammoniac (NH3) se déchire à la jonction entre la jupe et le toit du réservoir ; 9 200 t d’NH3 sont en contact avec l’atmosphère. Des concentrations de 150 à 400 ppm d’NH3 sont mesurées, sous le vent, durant les 6 h suivant l’accident. Aucune autre conséquence sur l’environnement n’est signalée. L’accident a pour origine un défaut de soudure entre la virole et le dôme du réservoir. Une expertise métallurgique montre que la soudure présentait des défauts de pénétration importants qui auraient évolué sous l’effet d’une fatigue du métal liée aux cycles de pression. L’enregistrement analogique de la pression lors de l’accident a montré l’existence d’une surpression (non quantifiée du fait du dépassement de l’échelle de mesure) au moment de la rupture, mais des calculs ont montré que la vitesse de montée de la pression avant l’accident était normale. Par ailleurs, la rupture de la soudure sur les 2/3 de la circonférence du réservoir a induit la déformation de la paroi verticale qui aurait pu conduire à une rupture du réservoir en dessous du niveau de liquide.