Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 8 h, lors de sa tournée, le conducteur de la station d’épuration (STEP) d’une laiterie constate un écoulement anormal sur la zone située face à la lagune. La fuite a commencé vers 6 h car un effondrement des débits en entrée de STEP est noté à ce moment-là. Le volume d’eaux résiduaires envoyé à la VIRE est estimé à 200 m³. Deux tranchées sont bouchées pour réaliser une rétention temporaire. Le canal des eaux pluviales débouchant dans la VIRE est obturé et les effluents sont déviés vers la lagune. Un écoulement est visible à la jonction de la VIRE sur 10 à 15 m. Les installations de production de l’usine sont progressivement mises à l’arrêt. Les pompes de relevages des sous-sols sont arrêtées au risque d’être inondées afin de limiter l’envoi d’effluents avant la coupure complète. Vers 10 h, une société spécialisée commence les fouilles pour trouver l’origine de la fuite. Vers 14 h, la portion de tuyau cassée est identifiée. Sa réparation s’achève vers 15 h. De 16 à 20 h, les brèches sont ouvertes de nouveau pour pomper les eaux résiduaires de la rétention provisoire vers la STEP. Le lendemain, une nouvelle inspection des berges de la VIRE montre qu’aucune pollution n’est visible. Les dernières flaques d’effluents encore présentes dans le canal sont pompées.

L’analyse de la section de tuyauterie cassée montre que la rupture est nette et franche et qu’aucune érosion du tuyau n’a été provoquée par les effluents.

Suite à l’accident, l’exploitant prend les mesures suivantes :

  • demande de devis afin de réaliser une nouvelle canalisation ne passant plus sous la lagune ;
  • recherche de moyens mobiles de rétention ;
  • mise en place d’un contrôle des canalisations approvisionnant la STEP tous les 5 ans ;
  • inscription de l’évènement au registre des alertes environnementales ;
  • révision de la procédure “Epandage accidentel”.