Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 18 h, des boues issues du traitement du lisier se déverse dans un élevage porcin. L’exploitant détecte la présence de boues dans un puisard, qui n’est pas censé en contenir, près de la fosse de pompage. Les vannes de barrage situées après la fosse de stockage des boues sont fermées. Il vidange le puisard. Le lendemain, l’exploitant constate des traces de boues sur le chemin communal près de l’élevage. Vers 11 h, un technicien de la station de pompage en aval de l’exploitation remarque une augmentation de la teneur en ammoniac dans l’eau. La station de pompage est arrêtée. En se rendant au niveau de l’émissaire du réseau de drainage se jetant dans le ruisseau en contrebas de son installation, l’exploitant constate un écoulement de boues. Il ferme la vanne de barrage située en aval de l’élevage sur le ruisseau stoppant l’écoulement dans celui-ci. Les eaux souillées sont pompées et épandues sur des parcelles voisines. Les teneurs en ammoniac au niveau de la station de pompage reviennent à la normale le lendemain. Les rejets de l’exploitation sont de nouveau autorisés 3 jours plus tard.

L’exploitant excave le sol au niveau de la canalisation enterrée reliant la fosse de stockage des boues issues du traitement du lisier à la fosse de réception. La fuite est repérée au niveau d’un coude qui s’est désolidarisé entre 2 canalisations situées à 2 m de profondeur. Les tuyauteries et le coude semblent intacts, mais les joints se sont décollés. L’exploitant met en place des joints mécaniques et coule un support béton sous le coude afin de stabiliser le profil.

L’exploitant estime à 10 m³ de boues issues du traitement du lisier qui ont pu s’infiltrer dans le sol et gagner le ruisseau via le réseau de drainage.

Un rejet de lisier s’est déjà produit sur le site en 2018 (ARIA 51099).