Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 17h30, un feu se déclare sur un four de séchage de peinture dans une usine métallurgique. Le personnel est évacué. Les pompiers utilisent une lance à mousse et une lance à eau pour atteindre la partie supérieure de la paroi du four à 8 m de hauteur. D’après les pompiers, il s’agirait d’un feu de poussière et de poudre de peinture dans la couche isolante en laine de roche. L’accès à la zone est difficile. Vers 20 h, les pompiers et le personnel dégarnissent les parois métalliques du four et de l’isolant. Des relevés de températures sont effectués avec un pyromètre laser et une caméra thermique. Des phénomènes de distillation sont perçus au niveau des parois externes du four. Les eaux d’extinction sont canalisées sur le site avant d’être traitées en déchet. L’incendie est éteint vers 23 h. Une surveillance est mise en place durant la nuit par le personnel. La production est arrêtée pendant 3 jours, impactant une dizaine de salariés. Un coffret électrique a brûlé.

Le feu aurait démarré dans la partie basse du four. Le contact entre l’air chaud libéré par le brûleur et les résidus de peinture au niveau de l’étuve serait à l’origine du départ de feu. En effet, le joint d’étanchéité situé entre le brûleur et l’étuve est dégradé et ne joue plus son rôle d’isolant thermique.

Un process de surveillance accrue est mis en place avec des contrôles de la température de la zone via caméra thermique. La fréquence du suivi est réajustée en fonction des résultats obtenus avec une fréquence toutes les 15 minutes au redémarrage de l’installation. Un nouveau joint (tresse thermique) est installé par la face avant (plus accessible) et un mastic thermique est appliqué sur toute la hauteur pour renforcer l’étanchéité. Le process est sécurisé avec l’impossibilité de mise en contact entre l’air chaud du brûleur et l’étuve. Le câblage électrique est éloigné de la zone du brûleur. Un exercice d’évacuation est également prévu.