Une rupture brutale se produit sur une ligne d’hydrogène d’une unité de désulfuration d’une raffinerie. L’équipement se situe entre un compresseur d’hydrogène et sa soupape de protection contre les surpression. Il est isolé automatiquement.

L’éclatement de la tuyauterie est dû à sa corrosion : une forte perte d’épaisseur s’étend sur 300 mm. La présence d’un coude en point bas, sur une ligne sans circulation, a conduit à l’accumulation de dépôts initiant un mécanisme de corrosion.

L’exploitant modifie le tracé de la tuyauterie pour éviter les points bas. Il effectue des contrôles d’épaisseur sur des lignes identifiées comme sensibles.

L’exploitant tire des leçons de l’accident :

• les lignes d’admission des soupapes sont similaires à des bras morts et doivent être considérées comme tel lors de l’établissement des plans d’inspection. Elles doivent faire l’objet des contrôles renforcés correspondants ;
• ces lignes doivent être aussi courtes que possible et auto-drainantes.