Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 9h30, une forte odeur de soufre se dégage d’un site de transit et traitement de déchets dangereux lors d’un chargement d’huiles solubles. L’odeur se répand en direction d’un lycée agricole situé à proximité. Une suspicion de fuite de gaz entraîne le déclenchement des alarmes. Une quinzaine d’élèves se sentent indisposés par les odeurs. Les 500 élèves du lycée sont évacués par précaution. Les pompiers réalisent des mesures et contrôles à l’aide d’un explosimètre dans l’entreprise de traitement de déchets : il n’y a aucun risque de pollution ou d’explosion. A 11 h, le camion ayant fini de charger, l’odeur se dissipe. Les élèves rejoignent l’établissement vers 11h45.

Le camion-citerne vide (30 m³) venu pour charger les huiles solubles contenait des résidus de déchets précédents constitués de distillats de pétrole léger. Il y a eu fermentation organique de ce déchet et le gaz issu de cette décomposition a entraîné les nuisances olfactives. Le camion s’était présenté sur site sans certificat de dégazage, étant donné la compatibilité entre le produit précédemment vidé (distillat de pétrole) et celui que le transporteur venait charger sur site (huiles solubles).

L’exploitant du site de gestion des déchets organise une réunion d’information avec le lycée afin d’évoquer le sujet. Une visite des installations par les élèves est envisagée.

Suite à l’incident, l’exploitant :

  • envoie un courrier au transporteur et lui demande de ne plus intervenir sur le site avec des citernes ayant contenu des produits susceptibles de donner lieu à une fermentation organique ;
  • envisage d’acquérir ses propres moyens logistiques (achat d’un réservoir de 30 m³).