Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 8h45, dans une entreprise spécialisée dans l’extraction végétale pour l’industrie pharmaceutique soumise à déclaration, 3 explosions suivies d’un incendie se produisent dans un atelier ATEX. L’atelier comprend différentes cuves d’extracteurs/mélangeurs. Certaines sont vides, mais d’autres contiennent des solutions d’alcool ou d’heptane. Des employés alertent les secours. Ces derniers refroidissent les cuves. L’incendie est éteint en 1 h à l’aide de 2 lances.

Un employé de maintenance, touché par le souffle de l’explosion, est transporté à l’hôpital pour un contrôle, sans conséquence physique. L’incendie détruit 150 m² du bâtiment de production (atelier ATEX). La toiture est percée à cause des explosions. La cuve de 1 m³ contenant une solution d’alcool et d’extraits végétaux est déchirée. Une fuite d’eau glycolée à 30 % est constatée sur une bride servant au refroidissement des cuves de la zone ATEX. Les 2 rétentions du site de 5 m³ ne suffisent pas à contenir les eaux d’extinction. Un déversement se produit vers la STEP communale, ce qui ne génère toutefois aucun dysfonctionnement au niveau de la station de traitement. Le risque de pollution est jugé important, dans une zone à fort enjeu (zone industrielle située à proximité d’un captage d’eau potable). Les pompiers obturent le décanteur afin d’arrêter les écoulements extérieurs. Une société spécialisée pompe le jour même le contenu du décanteur et des rétentions.

L’activité d’extraction par solvants est à l’arrêt pour une durée estimée à au moins 6 mois.

Les explosions se sont produites alors qu’un employé de maintenance utilisait une meuleuse sur la passerelle de l’atelier ATEX. L’opération de tronçonnage n’était pas prévue et n’avait fait l’objet d’aucune procédure de gestion de la sécurité.