Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 7h, un feu se déclare au niveau des filtres d’une grenailleuse dans une entreprise d’électronique. Les employés donnent l’alerte et commencent l’extinction avec des extincteurs et des RIA. Les pompiers arrivent à 7h16. Le site est évacué. L’incendie est maîtrisé à 8h20. Les dégâts matériels concernent le système d’aspiration de la grenailleuse, des vitres, une partie du pavé (sol) et des lames en plastiques. Les dommages matériels s’élèvent à 5 700 €. Une partie des eaux d’extinction est évacuée dans le bassin de décantation. Le reste a été stoppé par le séparateur d’hydrocarbure à l’entrée du site.

La semaine précédant le sinistre, les filtres du système de dépoussiérage étaient saturés et colmatés. Le service maintenance a donc procédé au changement des vannes d’air comprimé. La veille de l’incendie, ils ont changé les filtres. Ces changements ont provoqué une augmentation du débit d’aspiration. Les dépôts de poussières de grenaille se sont décrochés et ont provoqué des étincelles dans la gaine d’aspiration, puis l’incendie. Ces poussières de grenaille en acier coulée sont inflammables et explosives. Le risque n’avait pas été identifié. La grenailleuse avait été récupérée d’un autre site. 

L’exploitant prévoit de faire une communication interne sur l’événement.