Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication de savons et détergents, vers 9h50, soit 10 minutes après le début du remplissage d’une citerne à partir d’une cuve de stockage d’alkyl benzalkonium, un opérateur de chargement constate que la citerne déborde. Il enclenche l’arrêt d’urgence et le déchargement de la citerne vers le stockage (mise en “marche arrière” de la pompe de chargement). 1 800 kg de produit se sont écoulés au sol. Les sols et la citerne sont nettoyés par épandage d’absorbant puis collecte à la pelle. Le produit est pompé dans le bassin de collecte.

Le débordement est dû à une erreur lors de la mise à l’atmosphère de la citerne par le chauffeur de l’entreprise de transport. Au lieu d’ouvrir le trou d’homme, comme stipulé dans les consignes affichées au niveau du poste, le chauffeur a effectué la mise à l’atmosphère par le plongeant. Le chauffeur n’avait pas correctement identifié l’orifice correspondant au plongeant. Lors de ses échanges avec le chargeur, le chauffeur a confirmé avoir effectué l’ouverture du trou d’homme, inconscient d’avoir réalisé une mauvaise manipulation. Le chargeur a alors démarré le remplissage, sans effectuer de vérification.

Ce type de citerne avec plongeant avait déjà été impliqué dans un incident similaire quelques semaines auparavant. Suite à ce nouvel événement, le transporteur supprime les plongeants (équipement non utilisé) sur les citernes. Les différents modes de chargement (en source, par le dôme) sont précisés dans les protocoles de chargement reliant l’exploitant et ses transporteurs.