Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite se déclare au niveau de l’échangeur à tube servant au refroidissement d’une presse dans une usine de fabrication de matières plastiques. De l’huile du circuit de refroidissement de la presse passe dans le circuit de refroidissement secondaire à eau. Entre 50 à 100 l d’huile hydraulique sont rejetés dans le milieu naturel. A 8h05, les pompiers avertissent l’exploitant de la pollution de la rivière. Après identification de la fuite, l’exploitant installe un obturateur sur le réseau d’eau pluviale tandis que les pompiers déploient un barrage flottant pour contenir l’huile. Le jour même, une entreprise spécialisée pompe les résidus retenus par le barrage.

La fuite est liée à la vétusté de l’échangeur, datant de 1996 et au mode dégradé du refroidissement. En effet, en temps normal, ce circuit de refroidissement secondaire est relié à la boucle d’eau de la tour aéroréfrigérante (TAR) de l’entreprise. Or, l’eau de ce circuit a une température trop élevée à cette époque de l’année et ne permet pas de garantir une bonne qualité de certains produits qui nécessitent un refroidissement plus important. Le circuit a donc été connecté au puits dont l’eau est plus froide (refroidissement en circuit ouvert).

Différentes mesures sont prises :

  • Mesures immédiates : le circuit de refroidissement est repassé sur le circuit de la TAR. L’échangeur est remplacé, supprimant ainsi la cause racine ;
  • Mesures à moyen terme planifiées : modification de réseau pour rendre impossible la connexion des échangeurs des 3 presses sur le circuit ouvert provenant du puits.