Un glissement de talus est constaté sur une digue de protection contre les inondations située dans un port. La berge a glissé sur 50 m. Au plus haut, un décroché de 1,60 m est observé. Le géotextile est déchiré sur toute la longueur du glissement. Le cœur de l’ouvrage ne semble pas atteint. Le gestionnaire met en place des blocs pour interdire l’accès à la zone.

L’événement survient 5 jours après la fin de travaux sur la digue. Ceux-ci portaient sur une rehausse de 70 cm de la crête de digue. Selon le gestionnaire le glissement de peau de talus est lié à :

• la quantité de matériaux sous-jacents probablement insuffisante ;
• la surcharge induite par la rehausse de la digue ;
• la pente importante du talus.

De plus, les vibrations générées par le compactage des remblais de rehausse et des couches d’engravement de la piste de crête ont pu modifier les conditions d’équilibre de l’ouvrage. Les digues de la zone ont déjà fait l’objet de travaux de confortement. En effet, le site est à la fois une zone où les véhicules font demi-tour ainsi qu’un ancien méandre avec un sol de fondation probablement meuble.

Le gestionnaire planifie des travaux pour juillet consistant à :

• réaliser des travaux de terrassement pour alléger le haut du talus, dégager la piste et aménager un retournement ;
• conforter le talus par mise en place de pieux en bois ;
• remettre en état les pontons.