Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 7 h, des pêcheurs découvrent plusieurs centaines de poissons morts sur les berges de la MOSELLE, en aval d’un barrage. Ils alertent l’exploitant qui se rend sur place. Cette mortalité piscicole est due à des variations importantes du niveau de la rivière à l’aval de l’ouvrage. La veille, un épisode pluvieux important est survenu dans le bassin versant en amont. Dans la nuit, le débit entrant dans la retenue s’élève à 200 m³/s (contre une moyenne de 40 m³/s la journée précédente). Comme le prévoient les consignes d’exploitation, l’usine hydroélectrique associée au barrage est arrêtée. L’eau est évacuée par le barrage entraînant une augmentation progressive du niveau à l’aval  jusqu’à 1,3 m. Les caractéristiques topographiques du bief à l’aval immédiat du barrage étant très évasées, les berges sont inondées de manière importantes. De nombreux poissons investissent les zones ennoyées (technique de chasse nocturne). Ils sont ensuite piégés par la baisse rapide du niveau d’eau.

Une réunion de coordination des différents acteurs de la gestion hydraulique de cette zone de la MOSELLE est organisée. Elle vise à répartir les débits sur les différents ouvrages du linéaire afin de limiter les variations rapides à l’aval du barrage.