Vers 16h30, un feu se déclare sur l’écran flottant d’un bac d’essence de 6 200 m³ dans un dépôt pétrolier. Le bac a été vidé et nettoyé pour sa visite décennale, 3 semaines auparavant. L’exploitant déclenche son POI. Les équipes de secours internes et externes interviennent. Les chargements sont interrompus sur le site. Le bac d’hydrocarbure se trouve dans une cuvette partagée avec 7 autres réservoirs. Ils sont refroidis à partir de leurs couronnes d’arrosage. L’exploitant déclenche les boites à mousse du bac en feu. Le boulevard maritime attenant au site est bloqué par les pompiers. Une entreprise de fabrication de fil à souder avoisinante est évacuée. L’écran flottant s’effondre. Les pompiers maîtrisent le sinistre vers 18h10. Deux d’entre eux se blessent légèrement à la cheville et au visage. L’absence de point chaud est contrôlée par caméra thermique. À 18h30, le POI est levé. Les activités du site reprennent progressivement.

Le feu est dû à la chute de gouttes de métal en fusion sur du gazole présent sur l’écran flottant interne du bac. Ces gouttes proviennent d’une opération de soudage sur le toit fixe du bac, dans le cadre de l’installation d’un radar. L’analyse de l’exploitant l’amène à conclure que sa procédure de nettoyage avant mise à disposition du bac pour travaux est inadaptée. Il modifie cette procédure, ainsi que celle de réception des opérations de nettoyage.

Le bac est contrôlé, son écran flottant remplacé. Il est remis en service en avril 2018.