Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 23 h, dans une usine de production d’additifs pour matières plastiques, un feu se déclare dans un hangar de stockage de produits finis solides, stockés sur palettes. Sont notamment présents des lubrifiants et des cires à base d’acide stéarique et de substances contenant du plomb. Au cours de l’intervention des pompiers, la capacité limite de rétention des eaux d’extinction est presque atteinte. Étant donnés la proximité de la TYNE et la nature des produits stockés, les pompiers décident de laisser brûler le hangar tout en limitant la propagation. Il est ensuite établi que les eaux d’extinction peuvent être collectées et traitées par la station d’épuration du site, ce qui permet de reprendre les opérations d’extinction.

L’entrepôt et les 30 t de produits stockés sont détruits. L’exploitant constate une pollution locale des sols, notamment due à l’amiante contenue dans la structure du bâtiment. Le hangar possédant une détection incendie, une information rapide du départ de feu a permis d’en limiter les conséquences.

Des produits combustibles auraient pris feu au contact d’un équipement électrique qui n’était pas protégé.

L’exploitant fait dépolluer le site. Un suivi des conséquences sur l’environnement est réalisé et ne montre pas d’effet néfaste. L’exploitant doit s’assurer d’avoir les capacités de rétention des eaux d’extinction nécessaires pour le pire scénario d’incendie.