Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un rejet d’huile de coupe se produit dans le bassin des eaux pluviales d’une usine aéronautique. Des irisations à la surface du bassin sont observées. La vanne de déversement des eaux du bassin dans le canal est fermée. Cette précaution est renforcée par la pose d’un barrage flottant devant l’entrée de cet exutoire. Un risque de pollution par surverse demeure compte tenu de la météo. L’exploitant transfère les eaux du bassin vers un second bassin. La nappe est déplacée et concentrée avec des jets d’eau et un barrage flottant, avant d’être pompée à l’aide d’un camion d’hydrocurage.

La pollution provient des eaux pluviales de toiture d’un atelier d’usinage de pièces. Cet atelier est pourvu d’un système d’extraction des brouillards d’huile provenant des outils d’usinage. Ce dispositif aspire et filtre l’air, avant de le rejeter sur le toit. Les condensats d’huile sont récupérés dans une colonne munie d’une vanne de purge. La consigne donnée aux employés est de vidanger régulièrement ces conduites. D’après l’exploitant cette vidange doit se faire plusieurs fois par jour. Aucune purge n’a été réalisée durant plusieurs jours précédant l’événement. L’huile a donc rempli la colonne jusqu’au filtre qu’elle a colmaté. Les vitesses d’air élevées au niveau de l’extraction ont entraîné l’huile jusqu’à l’exutoire en toiture. Le phénomène a perduré plusieurs jours de beau temps jusqu’à ce qu’une période de pluie lessive les toitures et entraîne les huiles dans le réseau d’eaux pluviales. Le réseau de collecte des eaux de toiture n’est pas équipé de séparateur d’hydrocarbure.

Après cet accident, l’exploitant installe un séparateur d’hydrocarbure en entrée du bassin. Il fait régulièrement contrôler le bassin visuellement.