Pollution
Humain
Environnement
Economique

Des anomalies dans le traitement des eaux sont constatées vers 13h50 dans la station d’épuration d’un abattoir de volailles. Les eaux usées de l’installation sont recueillies dans un bassin collecteur alimentant la station, dont la première partie est un bassin tampon. Un niveau haut du bassin collecteur et un niveau bas du bassin tampon sont observés. Ces constats semblent indiquer une obturation de la canalisation reliant ces deux bassins. Le collecteur risque de déborder et de provoquer une pollution vers le réseau des eaux pluviales. L’exploitant décide de mettre en place une dérivation. Les activités de l’usine sont suspendues et l’arrivée d’eau est coupée. Une pompe immergée est installée pour alimenter le bassin tampon. L’ouverture d’un regard vers le bassin biologique permet d’observer une fissure sur la partie supérieure de la canalisation (5 à 7 cm), mais une bonne partie de la canalisation n’est pas accessible. Un joint provisoire est installé au cas où la dérivation serait insuffisante. L’installation est redémarrée vers 15h30. Une entreprise de travaux publics évalue l’état de la canalisation en partie non visible et modifie le réseau pour sécuriser le passage vers le bassin tampon. Pour sa partie observable, cette canalisation passe au-dessus du rejet d’eau clarificateur vers le milieu naturel.

L’écrasement et/ou la fissuration de la canalisation pourrait être due aux passages répétés de poids lourds dans cette zone. L’exploitant inspecte la rivière voisine à 16 h puis 18 h en 2 points situés à 3-4 km et 7-8 km pour s’assurer de l’absence de pollution. Le lendemain, la STEP fonctionne normalement avec la dérivation mise en place.