Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 16h40, un feu se déclare sur une benne de stockage de copeaux d’aluminium-lithium dans une usine de pièces métalliques. L’exploitant prévient les pompiers. Les employés sont évacués. La benne est déplacée pour l’éloigner des installations, puis pour la protéger de la pluie. Les pompiers éteignent l’incendie en y déversant des sacs de ciment.

Les métaux sous forme de copeaux et de poudre sont inflammables. L’exploitant envisage plusieurs sources d’ignition :

  • un point chaud lors de travaux menés à proximité, même si l’exploitant n’a pas connaissance de tels travaux réalisés aux abords de la benne le jour de l’accident ;
  • un mégot de cigarette jeté dans la benne par un employé ou un prestataire ;
  • une étincelle ou une réaction lorsque d’autres résidus métalliques que ceux initialement présents dans la benne ont été ajoutés 1 h avant l’apparition des fumées. Ces résidus proviennent d’un prestataire de découpe dont les copeaux fins et les poussières sont récupérés par l’exploitant. Ces déchets métalliques sont différents, notamment en taille, de ceux issus de l’installation de l’exploitant.

Après l’accident, l’exploitant met en place des affichages d’interdiction de fumer et d’interdiction de travaux produisant des points chauds vers la benne. Il prévoit de voir avec son prestataire pour que celui-ci mette en place un moyen d’élimination de ses copeaux distinct de la collecte des copeaux de l’exploitant. L’exploitant réfléchit à la pertinence et à la faisabilité de l’installation d’un dispositif automatique de détection incendie et d’extinction.