Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 11h30, un feu se déclare sur un stockage de déchets de bois de 100 000 m³ dans un centre de tri, transit et regroupement de déchets. Les pompiers attaquent l’incendie à l’eau, puis par recouvrement avec de la terre. Ils protègent la végétation, les exploitations environnantes et les autres stockages et unités du site. L’exploitant fractionne le tas à l’aide d’engins. Le sinistre est circonscrit le jour même vers 18 h, mais l’action des pompiers se prolonge plus d’une semaine. Un arrêté préfectoral de mesures d’urgence est pris. Les fumées qui se dégagent présentent un risque pour les personnes. Une association agréée de surveillance de la qualité de l’air réalise des prélèvements et des analyses de l’air. Elle détecte en particulier des concentrations importantes en particules fines (PM). Les urgences reçoivent 30 personnes, dont un pompier, pour des intoxications ou des irritations par les fumées. Les habitants d’un village proche sont évacués par sécurité et 500 foyers sont privés d’électricité. Les eaux d’extinction s’écoulent vers un canal qui alimente un étang. Les pompiers mettent en place des digues de terre pour confiner ces eaux et limiter la pollution. Les eaux qui ne sont pas retenues sont pompées et réutilisées pour l’extinction. Des analyses de l’eau du canal et du bassin sont effectuées.

Suite à l’incendie, 110 employés sont en chômage partiel.

Selon l’exploitant, le départ de feu serait d’origine criminelle. Il porte plainte. La taille importante du tas de bois a aggravé la situation et a compliqué l’intervention des secours. Le volume de bois stocké était supérieur à celui autorisé. D’autres stockages de déchets sur le site et aux alentours n’étaient pas conformes aux prescriptions. En juin 2017, un arrêté préfectoral de mise en demeure avait déjà exigé la mise en conformité réglementaire de la part de l’exploitant.

Une cellule post-accidentelle est mise en place pour suivre les conséquences de l’accident.