Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une verrerie, une pollution aux hydrocarbures est constatée vers 16 h dans un bassin d’orage. Ce dernier est aussitôt confiné en arrêtant les pompes l’alimentant. Après inspection, les employés détectent, le lendemain, une fuite de fioul lourd sur une canalisation calorifugée et semi-enterrée en acier reliant un réservoir à un four de fusion. La fuite est colmatée à l’aide d’une pinoche. La pression dans la tuyauterie est réduite de 2 à 0,7 bar car le four de fusion ne peut être arrêté (contrainte de maintien en température pour ne pas l’endommager). Le fioul est pompé en surface du bassin d’orage. Dans l’attente de son nettoyage et du traitement des eaux qu’il contient, les eaux pluviales du site sont envoyées vers la station d’épuration de la commune.

Impact sur l’environnement

Le 17/03, une irisation est constatée en surface de la CHARENTE en sortie d’un déversoir. Les pompiers installent un barrage flottant. Le pompage des puits captants situés en aval est stoppé. Des prélèvements d’eau sont réalisés pour analyse. Les réseaux d’eaux pluviales du site sont vérifiés afin d’éviter tout risque de lessivage. Le risque de pollution des sols et des eaux fait l’objet d’un examen particulier au travers d’un protocole de surveillance.

Vétusté d’une tuyauterie d’hydrocarbures

D’après l’exploitant, la fuite sur la canalisation serait due à sa vétusté. Aucun contrôle particulier n’était a priori réalisé sur celle-ci. L’inspection des installations classées demande un examen complet de la tuyauterie et du réservoir d’hydrocarbures. Le changement à neuf de l’ouvrage par un tronçon aérien plus facilement contrôlable est envisagé.