Pollution
Humain
Environnement
Economique

Des odeurs nauséabondes, provenant de la station de prétraitement des eaux usées d’une usine de fabrication de fromage, incommodent durant 4 jours les riverains. L’un d’eux donne l’alerte. L’exploitant vérifie le fonctionnement de la torchère et de la tour de désodorisation associés au méthaniseur et relève un dysfonctionnement important du traitement de l’air. Après diagnostic complet de l’installation, l’exploitant note les problèmes suivants :

  • un déséquilibre important du fonctionnement du méthaniseur dû au fait qu’une partie des effluents à traiter arrive directement sur le poste de relevage ;
  • la soude utilisée pour corriger le pH entrant dans le méthaniseur s’est figée à cause du froid car l’épingle de maintien en température du circuit d’injection ne fonctionne plus ;
  • l’augmentation importante du niveau de gaz odorants a mis en défaut la régulation initiale du traitement d’air.

Les odeurs nauséabondes sont donc dues à la conjonction d’une période de froid et du non fonctionnement de l’épingle de maintien en température du circuit d’injection de soude. A cela s’ajoute l’augmentation des volumes d’effluents injectés sur le méthaniseur du fait de l’arrêt de certaines activités.

L’exploitant effectue des contrôles visuels fréquents de l’intégrité de l’installation et change l’épingle de maintien en température du circuit d’injection. La municipalité organise une rencontre avec le voisinage. L’installation de prétraitement avait déjà connu des dysfonctionnements au mois de juillet 2016 (Aria 49095).