Vers 9h30, un feu se déclare dans le cyclone de séchage de balles de luzerne d’une entreprise de fabrication d’aliments pour animaux. L’incendie se propage à la presse à fourrage. Les alarmes et les systèmes d’aspersion internes se déclenchent. La guillotine, en amont du filtre à manche du sécheur se referme et les aspirations se coupent. Les secours maîtrisent les flammes à l’aide de 2 lances, puis humidifient l’édifice. L’usine est mise à l’arrêt. Un employé ayant inhalé des fumées est conduit à l’hôpital. Les secours quittent le site vers 18 h. Trente manches se sont consumées. Les eaux d’extinction endommagent le moteur du broyeur. Ces eaux sont collectées dans la lagune du site, puis traitées avant rejet.

Au moment de l’accident, la luzerne était collante et humide à cause des conditions climatiques précédant l’accident. Elle se colle alors facilement contre les parois du cyclone du système de séchage. Le jour de l’accident des travaux sont réalisés par des sous-traitants, sans permis de feu, au-dessus du bâtiment de réception, à proximité du système d’aspiration du broyeur. Ces travaux génèrent un point chaud qui se transmet au système d’aspiration du broyeur. L’incendie se propage ensuite jusqu’au cyclone de séchage des balles de luzerne. L’entreprise ne délivre pas de permis de feu et ne précise pas la zone des travaux et les outils utilisés dans l’ordre de travail car les travaux sont prévus à l’extérieur du site. Les risques liés à ces travaux n’ont donc pas été analysés.

Suite à l’accident, l’exploitant remplace les équipements endommagés par l’incendie.