Pollution
Humain
Environnement
Economique

Du verre en fusion s’échappe d’un four d’une verrerie industrielle vers 1h45. L’alerte est donnée par un opérateur travaillant à proximité du four. Le POI de l’établissement est déclenché. L’alimentation électrique est coupée. La coulée est située à une hauteur de four de 1m50 (sur une hauteur totale de verre de 1m60). Le diamètre du trou de fuite est estimé à 4 cm.

Des lances à eau sont déployées pour refroidir et figer un bouchon de verre au niveau de la fuite. Le temps pour solidifier le verre est estimé entre 30 et 45 minutes. Une surveillance à l’aide de caméras et de sondes thermiques est réalisée pour s’assurer de l’absence de points chauds. Le verre est recueilli sur un caillebotis entre le four et la rétention du dessous.

L’incident étant rapidement maîtrisé, la dimension du trou ne grossit pas davantage. Le jet de verre détériore une bouche métallique avoisinante, sans gêner le fonctionnement des installations. La production n’est ainsi pas interrompue. Un communiqué de presse est transmis par l’exploitant à la presse locale.

La cause de la fuite semble être l’usure des réfractaires (four en fin de vie) et la relative “fragilité” de la zone où s’est produite la fuite (angle d’enfourneuse + passage des alimentations des caméras thermiques et des sondes de température).

A la suite de l’événement, l’inspection des installations classées demande à l’exploitant de :

  • revoir le dimensionnement des rétentions situées aux quatre coins du four
  • étudier des solutions permettant d’éviter qu’un tel événement ne se reproduise
  • prévoir des actions de prévention au niveau des zones “fragiles” pour tester leur fiabilité.

L’industriel prévoit de remettre le four à neuf en fin d’année en réalisant un investissement de plusieurs millions d’euros.