Lors de sa ronde de sécurité à 7h45 un samedi, le responsable d’une usine d’aliments pour animaux découvre un départ de feu sur un broyeur. Les pompiers retirent l’isolant acoustique du broyeur et l’arrosent pour éteindre les flammes. L’intervention s’achève à 9h45. La veille, des travaux de meulage ont été réalisés par un sous-traitant en toiture, à l’aplomb du broyeur. Des particules incandescentes se sont logées dans l’isolant acoustique (panneaux de bois et laine de verre) où le feu a couvé pendant la nuit. Les dégâts matériels consistent en des câbles électriques brûlés, des moteurs électriques hors service, une cloison acoustique endommagée, des tôles et des trémies de machines ondulées sous la chaleur, de la peinture abimée et le circuit d’air comprimé à reprendre.

L’exploitant décide de ne plus faire effectuer de travaux par points chauds par des prestataires le vendredi et de limiter les travaux par points chauds réalisés par son personnel aux parties extérieures ce même jour. Il envisage de refaire l’isolation acoustique du broyeur en matériaux résistant au feu.