Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite de biogaz (composé majoritairement de méthane, CH4, gaz inflammable et explosible) est détectée vers 11h45 par une balise mobile dans la zone de digestion des boues d’une station d’épuration urbaine, où se trouve un tronçon d’une tuyauterie haute pression enterrée reliant 2 sphères de stockage du biogaz produit (DN : 300 mm, Ps : 3 bar). Un périmètre de sécurité est mis en place à 11h55 et la tuyauterie est isolée à 14 h par un dispositif de type “queue de poêle” (joint réversible à lunette) en amont et par la fermeture d’une vanne manuelle en aval, puis décomprimée. Une tranchée est ouverte grâce à un camion aspirateur vers 15 h pour inspecter la tuyauterie, permettant de localiser la fuite au niveau d’une bride vers 18h30. Après analyse, la perte d’étanchéité est due à une corrosion interne lente causée par la trop faible vitesse de circulation du biogaz à ce niveau (le biogaz est corrosif et toxique en raison de la présence d’H2S). L’exploitant remplace la tuyauterie en fonte par une composée d’un matériau plus résistant (PEHD) et d’un diamètre plus petit pour augmenter la vitesse de circulation du fluide.