Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le gardien d’une laiterie, alerté par un bruit de tôle, constate à 19 h une fuite de lait par le trou d’homme d’un réservoir de 100 m³. La capacité s’est inclinée de 10 °. Il prévient le cadre et l’électromécanicien de permanence. Ce dernier, sur place à 19h10, isole les réseaux d’eaux usées et pluviales. Le lait est transféré dans un autre réservoir. Les pompiers, sur place à 19h45, sécurisent la zone et vérifient que les moyens de confinement et de récupération du lait sont correctement mis en oeuvre. Les eaux polluées au lait sont stockées dans le bassin d’orage, puis orientées vers la station d’épuration. La vidange du réservoir s’achève à 20h30. L’intervention se termine à 21 h avec un point de situation réalisé entre les différents acteurs présents sur site : le maire, un représentant d’une usine de potabilisation de l’eau, les pompiers et 4 employés de l’usine. L’agence Régionale de Santé (ARS) et l’inspection des installations classées ont été informées.

La quantité de lait perdu est estimée à 1 m³. La police de l’eau ne relève pas de pollution du milieu. L’activité du site n’est pas impactée par l’incident car la cuve concernée représente moins de 10 % de la capacité totale de stockage.

Le lendemain, l’exploitant contacte une société spécialisée pour préparer l’enlèvement de la cuve. Cette opération se déroule dans la semaine et mobilise des moyens conséquents (grues, nacelle, camion). La société chargée de la gestion de la production d’eau glacée est présente en raison du risque lié à la proximité des installations d’ammoniac (salle des machines NH3 à quelques mètres, grue risquant d’endommager les canalisations NH3 en toiture et le ballon basse pression).