Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare à 2h50 sous un chapiteau à bardage métallique et couverture en toile abritant 250 t de batteries automobiles usagées (lithium, nickel-cadmium, nickel-métal) sur une aire étanche dans une usine de collecte et de recyclage d’accumulateurs électriques. Les pompiers éteignent l’incendie vers 5 h avec 3 lances dont 2 à mousse ; 2 m³ d’émulseur ont été utilisés. La moitié de la structure de stockage de 450 m² est détruite ; 75 t de batteries dont 8 t d’accumulateurs nickel-cadmium sont brûlées. Une partie des eaux d’extinction s’est écoulée dans le canal du Bivet et dans la rivière LA BOURBE ; la présence de mousse d’extinction est constatée sur 2 km du canal. Une société d’assainissement pompe les eaux d’extinction collectées dans le réseau interne de l’établissement. Une entreprise extérieure déblaie les batteries avec une tractopelle sous protection d’une lance à mousse des pompiers ; ces déblais sont stockés dans des conteneurs en plastique après vérification de l’absence de point chaud avec une caméra thermique. L’intervention des secours publics s’achève le 29/11 vers 12 h. La préfecture a diffusé un communiqué de presse le jour de l’accident.

Un court-circuit entre des éléments démontés de batteries industrielles au nickel est à l’origine du sinistre. Un arrêté préfectoral suspend l’utilisation de la zone de stockage. L’exploitant doit indiquer l’impact environnemental de l’incendie et réviser l’étude des dangers de ses activités et notamment examiner : une éventuelle réduction des volumes stockés, le risque d’explosion avec effets missiles dû à la présence de lithium, la non prise en compte du phénomène foudre, le scénario relatif à l’émission de gaz toxiques, les mesures organisationnelles permettant de réduire la probabilité d’un incendie, l’efficacité et le nombre de capteurs de la détection incendie…