Dans le bâtiment traitement de surface d’une usine de maintenance de moteurs aéronautiques, un feu se déclare vers 10 h dans le caisson d’aspiration d’une cabine de peinture en démantèlement. L’un des 2 intervenants et un agent de surveillance tentent sans succès de maîtriser le sinistre avec des extincteurs à poudre. Les secours publics sont alertés et l’équipe de première intervention du site est mobilisée ; 573 employés et sous-traitants sont évacués. Les pompiers, confrontés à des risques dus à des arcs électriques, éteignent l’incendie avec une lance vers 11h30, après des difficultés pour interrompre l’alimentation en énergie. Un salarié incommodé par la fumée et légèrement brûlé à la main est conduit à l’hôpital. Aucun impact sur l’environnement n’est signalé. Le personnel reprend ses activités en début d’après-midi. L’incendie a débuté lors du tronçonnage avec une meuleuse d’angle d’une tôle du caisson recouverte sur son envers de résidus de peinture. Cette découpe était effectuée pour accéder aux boulons situés à l’intérieur. L’intervention avait fait l’objet d’un permis de feu. Les peintures étaient considérées comme non-inflammables mais contenaient des poudres d’aluminium et de magnésium.

L’exploitant complète sa procédure travaux par une validation du permis de feu par le service sécurité / environnement de l’usine et une vérification de la nature des résidus dans les parties inaccessibles au nettoyage.