Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare, vers 7 h, dans l’entrepôt d’un abattoir de 2 000 m². L’entreprise étant fermée le samedi, un technicien effectuant une ronde de sécurité donne l’alerte. Ancien entrepôt frigorifique, ce bâtiment abrite un stock d’emballages (palettes, cartons, barquettes en plastique et films), des caddies, des convertisseurs et des pièces détachées, tout en étant utilisé comme local de charge des chariots ; la laveuse de bacs y est installée, ainsi qu’un atelier de conditionnement de gibier. Le cloisonnement, constitué de panneaux sandwich en polyuréthane, contribue au dégagement de l’épaisse fumée noire visible à des km. Le POI est déclenché et l’établissement est mis en sécurité.

Les pompiers éteignent l’incendie avec 11 lances à eau dont 3 sur échelle. Le bâtiment est détruit mais la partie administrative et les abattoirs n’ont pas été atteints. Le stockage de 6 t d’ammoniac (NH3) situé initialement dans le bâtiment et déplacé en 2011, ainsi que les installations de réfrigération n’ont pas été impliquées. Les eaux d’extinction, non confinées malgré les aires de rétention prévues à cet effet, s’écoulent par les canalisations internes du bâtiment en feu et se dirigent via un ancien réseau des eaux usées vers la station d’épuration communale qui est arrêtée, de même que la station de prétraitement. Les secours effectuent des prélèvements d’air et d’eau.

La préfète et le ministre délégué à l’Agroalimentaire se rendent sur place. L’inspection des installations classées se rend sur les lieux le lundi 10/09. L’activité de l’abattoir reprend aussi le lundi alors que la zone accidentée est sécurisée, une étude de désamiantage doit être réalisée. Une enquête judiciaire est effectuée. Dans l’attente des résultats des investigations, le bâtiment n’est pas reconstruit, mais remplacé à terme par un hangar de stockage.