Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une zone commerciale, un feu se déclare à 18h30 dans la réserve de 200 m² d’un magasin à structure béton R+1 abritant des produits pour piscines : sels chlorés et ammoniaqués, eau oxygénée, acides… Le bâtiment est totalement embrasé à l’arrivée d’une centaine de pompiers, de 5 véhicules de police et du SAMU. L’abondante fumée chlorée notamment liée à la dégradation des “galets de chlore” stockés dérive avec le vent qui change régulièrement de direction. Les secours redoutent une atteinte des voies respiratoires et des muqueuses de la population avoisinante, ainsi qu’une extension du sinistre aux établissements proches ; un périmètre de sécurité est établi. Une tractopelle est utilisée pour effondrer un mur et permettre d’accéder au foyer. L’enchevêtrement de tôles et la présence de produits corrosifs entravent l’intervention. Dans la soirée, le dispositif est passé du mode eau au mode mousse. Les eaux d’extinction acides (pH = 1) sont collectées dans un bassin d’orage pour éviter leur déversement dans le Canal de ROMPSAY. Les 3 employés de l’établissement détruit sont en chômage technique ; l’un d’eux a été légèrement brûlé par les produits.

La circulation reprend le lendemain. Cependant, les 3 employés d’une société contiguë à l’établissement détruit ne pourront reprendre leurs activités. Le feu est considéré éteint le lendemain à 10 h. Les pompiers évacuent ensuite les produits restants dans les décombres. Une société privée déblaie les décombres. L’intervention s’achève à 15h15.

La gendarmerie effectue une enquête. Le déversement d’un produit chloré sur d’autres substances dans une poubelle aurait entraîné une réaction chimique incontrôlée qui serait à l’origine du sinistre. Selon la presse, une explosion aurait précédé l’inflammation des déchets contenus dans la poubelle.