Pollution
Humain
Environnement
Economique

Au mois de juin, une fuite est identifiée au niveau du joint entre deux sections préfabriquées de l’évacuateur de crues en béton d’un barrage en remblais. La fuite est localisée à 4 m de la tête amont. Un jet vertical se forme au droit de la résurgence, passant de 40 cm de haut en juin à 1 m le 06/07. Le propriétaire de l’ouvrage mandate un bureau d’études agréé qui ausculte l’ouvrage le 13/07. Le jour de l’inspection, la hauteur du jet est redescendue à 15 cm sans variation notable du niveau de la retenue. Le joint fuit sur tout le périmètre de la jonction et les venues d’eau ne charrient pas de fines. Une investigation poussée met en évidence la fracturation de la roche sur laquelle repose l’évacuateur de crues, expliquant l’absence de fines dans les infiltrations. Sont également mis en évidence la dégradation du masque amont maçonné (déjà observée par inspection subaquatique en avril 2011), le mauvais compactage du terre-plein amont, la présence de matériaux peu étanches et de racines dans le corps du barrage. L’ensemble de ces éléments laisse craindre une saturation du remblais. Afin de réduire la fuite, l’exploitant envisage des travaux d’injection du remblais et de réparation du joint et du masque amont en maçonnerie. Les services d’inspection de la sécurité hydraulique prescrivent un abaissement du plan d’eau à 50 cm au-dessous de la retenue normale en attendant les réparations.