Des nappes de pétrole brut sont détectées dans le Golfe du Mexique à 55 km des côtes de la Louisiane, le long d’un oléoduc de 250 km mis en service en 1976 reliant une plateforme off-shore au terminal de Houma (Louisiane). Des plongeurs de l’exploitant repèrent une fissure sur la canalisation (DN 500) à 18 m de profondeur. L’exploitant arrête l’oléoduc et estime le volume de la fuite à 240 m³. La taille réduite de la pollution et sa trajectoire limite les risques de pollution du littoral. La lutte antipollution menée par les gardes-côtes consiste à récupérer le pétrole ou à le disperser à l’aide de produits spécifiques par épandage aérien.

Le 2ème jour, la pollution s’étend sur 73 km² et le lendemain sur 200 km². Une semaine après la fuite, la pollution se présente essentiellement sous la forme de bandes de 2 m par 400 m. Les opérations en mer s’achèvent le 3 août 2009. La fuite serait due au vieillissement de l’oléoduc.