Dans l’un des ateliers d’une verrerie soumise à autorisation, une odeur de gaz est ressentie vers 2 h. Un chef d’équipe prévient le personnel et procède à l’évacuation. Le poste de garde alerte ensuite les pompiers. La recherche de la fuite dure 20 minutes. Le gaz provenait d’une tuyauterie servant à décomprimer le circuit entre une vanne de coupure et les chaudières. Cette canalisation avait été rehaussée pour dépasser le niveau des toits de l’usine à la suite d’un événement analogue.

Cette mesure s’est révélée encore insuffisante, en raison du vent d’une part et du volume de gaz contenu dans la conduite, d’autre part. L’importante quantité de gaz contenue dans la canalisation est due à plusieurs facteurs: vanne d’échappement difficile à fermer, pression d’air comprimé insuffisante pour maintenir fermé les vannes d’échappement et de coupure.

A la suite de l’événement, l’exploitant relève le seuil d’un pressostat, effectue un test de fonctionnement et contrôle les vannes. Après vérification, il planifie le changement de la vanne d’échappement et un entretien complet de celle de coupure. Une phase de mise à jour des schémas des installations et de formation des opérateurs est également prévue.