Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans l’un des laboratoires d’un campus universitaire, un chercheur voulant introduire une canne de prélèvement dans un réservoir mobile récemment livré de 100 l d’hélium liquide à – 269 °C note que ce dernier est gelé. Un bouchon de glace se serait également formé sur la vanne du réservoir.

L’alerte est donnée vers 14h30, après que des spécialistes aient confirmé un risque d’explosion par surpression du réservoir mobile.

Les secours établissent un périmètre de sécurité de 150 m, évacuent une centaine de personnes du bâtiment concerné et de 2 autres proches, ainsi que d’un chantier situé dans la zone sécurisée. Le bâtiment est mis en sécurité en coupant les alimentations en gaz et en électricité. Le réservoir est isolé.

Un tuyau de cuivre, bon conducteur thermique, est utilisé pour favoriser la fusion progressive de la glace formée ; cette méthode aurait notamment été utilisée aux États-Unis il y a quelques années dans des circonstances comparables, le problème rencontré étant effectivement qualifié de très rare. Une société de gardiennage assure la sécurité du site pour la nuit.

Le lendemain matin, la précédente intervention s’étant avérée inefficace, les pompiers projettent un jet d’hélium gazeux pour réchauffer le bouchon de glace qui finit par se briser, l’hélium en surpression s’échappant ensuite dans l’atmosphère. Les secours ventilent les locaux, puis quittent les lieux vers 13 h. Le réservoir mobile est pris en charge par son fabriquant.