Une fuite d’ammoniac (NH3) se produit à 22 h sur les installations de réfrigération d’une laiterie. Les 3 détecteurs implantés dans la zone concernées se déclenchent l’un après l’autre à leur seuil maximum, entrainant l’arrêt automatique et la mise en sécurité des groupes froids de l’établissement. Les salariés en poste évacuent les lieux pour gagner une zone protégée. Les responsables de l’établissement et de la société de maintenance sont sur place vers 22h30. Des intervenants en tenues adaptées reconnaissent les lieux pour identifier l’origine de la fuite. Celle-ci située sur une “purge” aérienne est isolée, puis les installations de réfrigération sont remises en service à 0h15. L’alerte est levée 5 min plus tard et les salariés reprennent leurs activités.

Les dommages matériels sont limités, l’es activités de l’usine étant suspendue durant 6 h ; 1 t d’NH3 a été émis à l’atmosphère sur les 10 t contenues dans les installations. Aucune concentration toxique d’NH3 n’aurait été détectée hors de l’établissement.

Une nouvelle fuite de nature comparable se produira le 15 février (ARIA 37167). Le CHSCT est réuni dans les jours qui suivent et un programme opérationnel d’intervention est mis en oeuvre. Des équipements sont modifiés (circuits hydrauliques et NH3, armoires électriques). L’installation est opérationnelle le 15 mars.