Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 7h30, un feu se déclare dans une entreprise de fabrication de matelas de 200 m² ; une épaisse fumée toxique se dégage avec des flammes de plusieurs mètres de haut. Le feu se propage, détruisant 10 à 15 m³ de mousse polyuréthane ; 4 fûts de 200 l de chlorure de méthylène explosent. Une partie de cette substance, très volatile, se déverse dans le réseau d’eau ainsi que 200 l de polyol.

Les gendarmes évacuent les maisons et entreprises voisines et des mesures de confinement de la population sont prises pour Basse-Terre, Baillif et Saint-Claude. Les pompiers éteignent le feu vers 10h30 avec 6 lances malgré des problèmes d’alimentation en eau ; une remorque mousse est prévue. Après extinction, les secours déblaient les lieux. Un communiqué de presse est établi. Un laboratoire est réquisitionné pour effectuer des prélèvements sur le réseau d’eau potable afin de déterminer s’il y a eu pollution par les eaux d’extinction ; les résultats d’analyses communiqués le lendemain sont normaux.

La zone de fabrication est détruite mais celle de vente et de stockage est épargnée. L’incendie serait accidentel : lors de travaux de soudure, une étincelle aurait atteint la mousse provoquant l’incendie, qui se serait propagé aux substances présentes sur les lieux. L’atelier étant placé à un endroit inapproprié (voisinage école, HLM…), aucune activité de fabrication des matelas ne reprendra à cet endroit.