Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de production de ronds d’acier, une tuyauterie (DN 300 ; PS : 3,8 bar) de gaz naturel éclate à la suite d’une surpression. La canalisation est implantée en charpente, derrière un chemin de roulement, dans la halle du four électrique. L’explosion est survenue après des travaux, lors de la remise en service des postes de détente (gaz naturel et oxygène) alimentant le stand de séchage des réfractaires des poches de métal en fusion.

Cette installation fait l’objet d’une maintenance préventive annuelle durant les congés d’été. Cet entretien nécessite une purge à l’azote (N2) qui est effectuée via un réseau fixe. Selon l’exploitant, l’absence de fermeture des vannes d’N2 après l’intervention aurait entraîné un mélange des gaz, qui ont des pressions différentes (N2 à 7 bar,– O2 à 15 bar –et gaz naturel à 4 bar), provoquant la rupture de la canalisation de méthane lors de la remise en service. Il relève également que 2 erreurs de conception sont à l’origine de l’incident : l’absence de clapet anti-retour au niveau des vannes et un raccordement à demeure du réseau d’inertage (N2) sur les réseaux d’O2 et de gaz naturel.